DOSSIER Faut il manger BIO?
lance le débat
Il est important de manger équilibré en premier lieu : bien savoir ce que l’organisme a besoin et choisir des aliments de qualité optimales.
On peut manger bio et déséquilibré !!
Certains produits bio peuvent aussi comporter des aliments nocifs ( des mauvais gras ou de mauvais sucres ).
Toutes les enquêtes montrent que les gens qui mangent le plus de fruits et de légumes se portent mieux que les autres. Il faut donc adopter un mode de vie plus sain.
Il faut avant tout bien savoir choisir ses produits.
CHOISIR UNE ALIMENTATION BIO ,
c’est MANGER Sans Résidus Phytosanitaires, Sans additifs de Synthèse, Sans Raffinage, Sans O.G.M.
L’agriculture Bio est donc meilleure pour l’environnement, elle pollue moins l’air, le sol, l’eau. C’est une raison majeure d’acheter Bio.
MANGER BIO, C’EST PLUS SAVOUREUX et c’est bon pour la santé.
SUR LA QUALITÉ NUTRITIONNELLE DES ALIMENTS BIO :
Des études ont été publiées depuis plusieurs années mettant en avant les avantages de la culture et alimentation bio sur le conventionnel.
Les conclusions du rapport de l’AFSSA de 2003 précisent que : » Le mode de production biologique, en proscrivant le recours aux produits phytosanitaires de synthèse, élimine les risques associés à ces produits pour la santé humaine et concourt à une moindre pollution environnementale, notamment de la ressource en eau.. »
Sur la qualité nutritionnelle des aliments bio, une étude nommée ABARAC avait pour objectif de comparer la valeur nutritionnelle de 3 agricultures d’où le nom ABARAC (Agriculture Bio, agriculture raisonnée et agriculture conventionnelle). Cette étude du PROFESSEUR JOYEUX, chirurgien & cancérologue réputé à Montpellier initiée en 2000 a fait ressortir ceci :
Il en ressort que les aliments bio ont globalement une teneur plus élevée en nutriments favorables à la santé que les aliments conventionnels et présentent un avantage sur le plan de la sécurité alimentaire.
Une autre étude scientifique récente américaine (Baransky 2014) comparant les aliments bio et non bio vient d’être publiée dans le British Journal of Nutrition. En résumé, les produits bio comportent significativement plus de composés antioxydants et polyphénols potentiellement bénéfiques pour la santé et moins de composés indésirables tels que le cadmium, les nitrites et les résidus de pesticides que les produits équivalents non bio. Cependant, d’autres études américaines récentes ont montré moins de différences entre le BIO et l’agriculture conventionnelle. Ceci tenant au fait, que l’agriculture conventionnelle utilise beaucoup moins de pesticides qu’avant. Du coup, on peut parler d’une agriculture plus raisonnable qu’avant!!!
Selon des études médicales, les enfants d’Europe du Nord qui consommeraient régulièrement des aliments bio ont moins d’allergies que les autres.
En 2014, une grande étude a été lancée en France sur 5 ans : ETUDE BIONUTRINET: l’un des objectifs est de déterminer quel est l’impact nutritionnel de la consommation d’aliments bio…
LA QUESTION DE L’ACCESSIBILITÉ DU BIO: beaucoup de personnes qui ont choisi une alimentation bio n’ont pas pour autant augmenté leur budget alimentaire!
Manger bio , c’est possible et c’est aussi se régaler en cuisinant plus de saveurs.
Ce n’est pas forcément cher, si on choisit des aliments de saison et du terroir.
Si on cuisine maison : faire à manger appairait plus comme une priorité et on ne prend plus le temps de cuisiner ( on achète des plats préparés, des produits surgelés …)
Ce qui revient parfois très cher !! or réapprendre à cuisiner maison pourrait vous faire faire des économies !!
On peut même cuisiner vite et bien !! c’est possible.
On peut dire que le produit bio est plus cher mais il apporte plus de nutriments.
On gaspille moins : on achète ce dont on a besoin.
On devient plus responsable, plus consomm’acteur !!
Il faut redonner la priorité à l’alimentation dans nos budgets.
Le bio peut paraître plus cher mais il rémunère correctement le producteur et le produit est plus riche en nutriments.
La suralimentation a une incidence à long terme sur la santé..L’industrie agro-alimentaire avec ses produits transformés et ses scandales alimentaires n’a plus la côte. On peut modifier ses habitudes alimentaires en commençant par aller moins au supermarché..
Les conséquences de nos modes alimentaires actuels sont complexes et il apparaît aujourd’hui nécessaire d’intégrer d’autres paramètres, comme la préservation de l’environnement ou le problème de la faim dans le monde. Le problème de l’alimentation est global.
Une alimentation bio se veut également respectueuse de son environnement (protectrice de la biodiversité, protectrice de la santé des animaux). CONSOMMER BIO peut être un choix pour sa santé ou un choix responsable. On peut – être un consommacteur responsable…
Voir le lien ci-après :
www.alimentation-responsable.com/un-constat-inquietant/- Claus Leitzmann. Nutrition ecology: the contribution of vegetarian diets. Am J Clin Nutr 2003;78(suppl):657S–9S :
» Qu’est-ce que l’écologie de la nutrition ?
Le terme d’écologie de la nutrition a été inventé par un groupe de nutritionnistes de l’université de Giessen, en Allemagne. Il s’agit d’une science interdisciplinaire qui étudie les conséquences globales de nos modes alimentaires et par incidence leur viabilité à plus ou moins long terme.
En effet, notre façon de nous nourrir impacte directement non seulement notre santé, mais également l’environnement, et a des répercussions sociales et économiques considérables.
L’écologie de la nutrition a pour but une alimentation « durable » et la sécurité alimentaire mondiale.
Du point de vue de la nutrition, le « développement durable » passe nécessairement par une répartition équitable des réserves alimentaires mondiales à travers des habitudes alimentaires écologiques et bonnes pour la santé. Sept critères apparaissent déterminants :
- L’alimentation devrait être principalement d’origine végétale
- L’alimentation devrait provenir d’une agriculture biologique
- L’alimentation devrait être produite localement et en respectant le cycle des saisons
- Les aliments devraient être les moins transformés possible
- Les aliments devraient être emballés et/ou conditionnés écologiquement
- Le commerce des denrées alimentaires devrait être équitable
- Les aliments devraient être savoureux ».
Il faut savoir qu’il existe des alternatives au BIO en optant pour une agriculture plus raisonnée :
LES ALTERNATIVES AU BIO : LA VENTE DIRECTE DE PROXIMITE
Il est important d’acheter ses fruits et légumes très frais :
Attention aux étals défraîchis…
Il s’agit de payer le juste prix au producteur.
L’approvisionnement de proximité permet d’économiser des dépenses intermédiaires ( conditionnement , distributeurs, transport..).
Connaissez vous le mouvement des Locavores : un mouvement prônant la consommation de nourriture produite dans un rayon allant de 100 à 250 kilomètres maximum autour de son domicile…
Pour les fruits et légumes on peut opter pour une AGRICULTURE DE PROXIMITÉ et RAISONNÉE : Amap, producteurs locaux, les coopératives de production agricole , les GAEC, fermes, labels de qualité, A.O.P : appellations d’origine protégées : équivalent européen de l’AOC..
Les AMAP – Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne – sont destinées à favoriser l’agriculture paysanne et biologique qui a du mal à subsister face à l’agro-industrie. C’est le principe d’un circuit court qui permet de créer un lien direct entre paysans et consommateurs, qui s’engagent à acheter la production de celui-ci à un prix équitable et en payant par avance.
Système de distribution de paniers hebdomadaires voir le site pour trouver un AMAP prés de chez vous/ http://www.reseau-amap.org/
Panier d’un AMAP
Sinon Pourquoi ne pas faire un petit potager au fond de votre jardin? ….
